Quest of Eternity
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Quest of Eternity

Dans ce monde déséquilibré, cherchez la gloire et l'éternité...
 
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 Parce qu'il y a des jours...

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Okami Kirua

Okami Kirua


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MessageSujet: Parce qu'il y a des jours...   Parce qu'il y a des jours... Icon_minitimeMer 11 Nov - 13:09

Il y a des jours où tout ce qui est d'habitude à votre portée ne l'ai plus parce qu'il y a des jours où les choses sont juste ingérables. Combien de fois il avait parcouru cette place à découvert sans encombres ? Plein. Combien de fois il avait salué le jeune livreur avec un sourire amical et combien de fois il avait eu droit à des regards noirs comme réponse ? Tout ça c'est du pareil au même, plein. Cette fois, ce jour peut-être qu'un avait du avoir une révélation et s'est dis, si on tuait les personne qui auraient leur tête mise à prix. C'est comme ça que les deux cousins pourtant sans grande affinité s'étaient retrouvé dos à dos derrière un mur démoli près à s'effondrer aux prochains tirs de carabine. Les soldats étaient nombreux, au sol à bouffer les pissenlits par la racine mais actuellement et cela paraissait être le plus préoccupant y avait surtout dix fois plus de soldat debout, en garde et avec une alliance assez bien construite, où qu'il aille il serait tiré comme un lapin. Ces doigts le picotaient à la main gauche, son pouvoir est contraignant. Déjà il l'avait tellement utilisé. Pour tant d'hommes qu'il avait du tué. En plus du coup de main de son cousin il se trouvait pitoyable. Comme s'était partit ils allaient mourir dans quelques minutes et sentant leur respiration lentes et difficiles au même rythme il s'imaginait très bien l'état de son cousin qui comme lui avait du mal à gérer ce surnombre de soldat. Puis le signal, parce qu'il fallait bien s'organiser.

- Jiro, bouge toi !

Qui sait ce qu'il fit ensuite, il se démerderait. de son côté il s'élança en gueulant devant les soldat il n'était plus à découvert mais disparaissait ça et là sans cesse pour perturber ces assaillants. Bande de soldat à deux balles, il devait être bien un milliers dans la gran'place et ces alentours. 2 contre 1000 et voilà comment dire d'une façon différente, "c'est ça oui ! et puis quoi encore !". Tant pis quitte à crever autant faire un maximum de victimes. Son épée dans une main , car jamais il n'avait pu s'en détacher, et son flingue dans l'autre il courait vers ces ennemis disparaissant et ne leur laissant pas de répit, il savait que de toute part un soldat pointait son arme près à tiré et ne s'attardait pas. C'était dégueulasse, il dégoulinait de sueur et voyait cet affrontement comme un ultime, parce que quoi qu'on en dise personne ne peut tuer 500 soldat d'un claquement de doigt ou dans ce cas on a qu'à le laisser gérer tous les affrontements mondiaux, on fonde sa famille et on a une femme trois enfants dans une maison de campagne près d'un ruisseau où on aime à pêcher tous les jours ! C'est pas ça, c'était comme toujours, marche ou crève. Les peu de coups d'œil qu'il se lançait depuis le début avec son cousin voulait plutôt dure, crève. Mais autant que ce soit honorable. D'un bond il trancha une gorge et tira comme un fou dans la mêlée, il du bien achever trois hommes, ce qui n'était pas des masses, apparaissant derrière la troupe il embrocha deux autres soldats et du se faire disparaitre sur un toit.
Une dizaine de soldat attendaient là en garde, bien au courant des capacités de leur adversaire, Kirua Soupira en plongeant d'un côté pour esquiver puis il s'évapora, les soldats s'arrêtèrent choqués et se mirent à faire un tour sur eux même. De son côté il réapparut dans les aire et tout en s'écrasant sur le pauvre soldat tout à droite il cria.


- RAaHh ! Crevez bandes d'insectes insignifiant !!

Incontrôlable il se mit à agiter son sabre dans tous les sens, tranchants les corps comme du beurre et les neuf soldats qui suivirent ne firent pas un plis, tous tombèrent, il revint enfin vers sa première cible. pauvre petit qui s'était retrouvé point de chute de sa seigneurie, Kirua Okami. Son épée le transperça sans plus d'attention, le sang gicla sur sa joue et sur ces habits. Cette fois c'est officiel, ces enfoirés l'avaient bien cherché, c'est la guerre !
Ouvrant son sac à la volée il sortit une de ces fameuses bouteille armé d'un mouchoir, sans l'avouer, jamais il adorait faire ça, une allumette qui frotte et un mouchoir qui prend feu. Il lança la bouteille loin au fond de la ruelle et se faisant apparaitre devant les deux pauvres soldat il se remit à marcher calmement en prévenant par politesse.


- Attention messieurs, ça brule.

Avant de réaliser et étonné aussi d'entendre leur ennemi de derrière le deux soldats prirent la bouteille enflammée dans les pieds et tandis que l'un fut projeté l'autre eu le malheur de s'enflammer lentement à son tour. Filant comme un mille pattes affolé on pouvait l'entendre de loin.
Cela dit, trêve de bavardage. Maintenant que chacun de leur côté ils avaient fait leur malins, fallait retrouver Jiro, qui sait ce qui lui était arrivé, ba il devait avoir survécu. dans le bar d'en face il pouvait voir des tirs surgirent timides de derrière le comptoir, il en déduit aisément qu'il avait dût s'y réfugié, rechargeant son arme à l'arrachée il s'élança pour réapparaitre assis derrière le comptoir aux côté de son frère d'artillerie, l'un comme l'autre avait assez d'expérience des combat pour connaitre et leur niveau et celui de mille soldats, Kirua déclaré ce que aucun d'eux n'avait encore envisagé et ce serait probablement un ultimatum. A présent sa main toute entière le cramait jusqu'aux cellules de son sang.


- On y arrivera pas. Que dirais-tu de finir ce jeu en beauté ?
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Okami Jiro

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MessageSujet: Re: Parce qu'il y a des jours...   Parce qu'il y a des jours... Icon_minitimeMer 11 Nov - 13:48

Tous des cafards pullulants de toute part. D'habitude tête brulée devant tant de personnes Jiro n'avait pu s'empêcher d'évaluer ces chances, pourtant ils y avaient mis du leur mais c'était compliqué en deux allées retour ils n'avaient pas pu trainer et tuer des centaines de personne. Ce champ de bataille, cette place n'était devenue qu'une fosse ensanglantée, une fosse qui puait la charogne. Au départ cela ne leur avait semblé être qu'un jeu lorsque les premiers soldats arrivaient, puis d'autres et encore. Des milliers d'habitants qui sentaient le coup venir s'était barricadé comme dans un dôme de béton, hallucinant la vitesse à laquelle ça s'était fait.
Il comprenait ces gens n'avaient apparemment rien à voir là dedans puis que dans l'annonce faite avant les hostilités on avait bien désigné leur capture mort ou vif. Jiro avait halluciné de se retrouver par malheur aux côtés de son cousin et tous ces hommes lui avait quand même sapé le moral, la guerre avec commencé avec leur charge, plus vite encore que les villageois qui s'étaient mis à l'abri ces gars avaient mis en place une prison de diamètre au moins deux kilomètre autour de la place, les assauts se firent de tous les côtés et Jiro qui n'avait pas l'habitude de réfléchir commença par lancer son jeu, celui qui faisait le plus de mort, à la longue, le jeu se rallongeait, il s'épuisait et tandis qu'il étaient caché derrière ce pauvre reste de mur Jiro envisageait de s'enfuir, pour se sauver. Être en vie et être lâche ou être mort et tout cela dans l'honneur. Dur de choisir et ce fut son cousin qui le réveillé et sa torpeur pris fin ,plus question de réfléchir, après tout ça ne lui à jamais réussi.


- Jiro, bouge toi !

Ni une ni deux il s'en alla comme un courant d'air, de son côté il choisit la direction opposée et gueulé à l'unisson de son cousin pour inspirer disant une légère frousse, ces soldats n'étaient malheureusement pas des baltringues et cette intimidation ne fut pas des plus réussie. Rien à foutre, il sauta sur le premier mur qui passait et derrière lui une trainée d'impacts de balles le suivit, de son côté il sortit à la vitesse de la lumière ces deux armes à feu et se mit à vider les chargeur comme jamais, il s'élança dans les air et laissa s'échapper ces chargeur pour les récupérer dans les air. Reprenant racine au sol il se mit à courir derrière un mur pour prendre le temps de remplir ces armes, son adrénaline montait en flèche, c'était surprenant de voir à quelle vitesse. Quelle sensation étrange que d'aimer un combat dont on sait qu'on sera le perdant, pas le temps d'y penser non plus. Le premier soldat prit le canon de son arme dans le ventre et ce fut suivit d'un tir qui terminant de le tuer. N'ayant pas les capacité de son cousin ce corps inerte serait son seul et unique bouclier. Enfin il aurait du l'être en tout cas mais au loin dans cette immense vague d'hommes des bruits de métal et des voix l'interpelèrent assez pour qu'il lâche ce corps et qu'en grimpant sur un second sbire qui s'élançait vers lui il saute le plus haut possible dans le ciel. Un type dont il ne connaissait rien se battait contre les même ennemis qu'eux, pourquoi ? Aucune idée, c'était un geste qu'il eut du mal à comprendre et qu'il oublia très vite. D'un pas lent un mec qui semblait être le commandant avançait en souriait à travers ces troupe. Ce mec au fouet avait déjà mit plusieurs types par terre mais à cette allure là il crèverait et la masse d'hommes ne faiblissait pas en plus de ça.
Un pas après l'autre ce gars fortement décoré avançait et son sourire sadique faisait rager Jiro qui détestait ce mec avant même de l'affronter. Il marchait quand même bizarrement. Sa jambe partit comme un éclair et le jeune homme cru même entendre d'ici les côtes du gars au fouet craquer, se rompre et devenir poussière. La jambe de métal n'avait pas laissé l'ombre d'une chance à ce pov' gars sans la moindre capacité.
Les dents légèrement serré il savait qu'en y allant dans cet état il finirait pareil. Les soldats plus bas les regardait, il s'accrocha au crane de l'un deux et comme s'ils les portait de force il se mit à marcher sur la tronche de ces types et plongea dans la fenêtre d'un bar désaffecté. La fenêtre pour preuve était déjà péter et n'ayant pas trente six solutions il plongea derrière le comptoir pour tirer au dessus de sa tête à l'aveugle. Kirua le surprit et l'acheva en admettant.


- On y arrivera pas, que dirais tu de finir ce jeu en beauté ?
- Ah ah ! Je n'ai même pas envisagé la fuite.
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Okami Kirua

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MessageSujet: Re: Parce qu'il y a des jours...   Parce qu'il y a des jours... Icon_minitimeMer 11 Nov - 14:21

- Ah ouai, j'en suis à 53 de morts, toi ?
- Eh ! Petite frappe, 54.

Mode coopération. C'est tout ce qu'il leur restait. Au même moment sans signal spécial les deux têtes misent à prix sautèrent par dessus le bar avec pour seuls armes, leur volonté et bien sur leur pistolets. Les balles fusaient plus irréfléchies que leur tireurs eux même, la lame sifflait en déchirant des bras et les soldats au départ eurent peut de tirer sur leur propres alliés, jusqu'à arriver à la solution que tirer dans le sentier de ces deux furies serait la seule chose à faire. Prenant le bras de Jiro Kirua les fit disparaitre pour les faire apparaitre dix même plus loin et le plus bizarre c'est que sans arrêter de tirer les deux tueurs touchaient quand même leur cible. Courant et faisant une espèce de remix de moïse il tiraient pour fendre cette mer de "merde". Les corps s'effondraient comme des mouches bien qu'ici l'expression est un autre sens. Jiro sauta sur un mur et prit violemment les bras de Kirua pour le lancer très haut en l'air. Dépassant le toit Kirua reprit appui sur le bord et s'élança plus haut encore. Ces balles atteignirent chacune un adversaire le gout de ce dernier combat lui donnait une chance incroyable et les soldat tapissaient de plus en plus le sol que d'autres souillaient et faisaient gagner en altitude. A court de munitions le jeune homme renonça à garder son flingue. Son chargeur tomba dans la foule et son arme suivit.
Jiro qui avait une revanche à prendre avait choisit de connaitre la position de cette enfoiré qui avait tué sans mal ce courageux guerrier, peu de gens avaient le courage de se soulever contre Shigeko, alors oui même Jiro devait admettre, même lui. C'était courageux. Son général à la tête de ces soldats surentrainés et pas trop stupides. Un vague sourire avant de se décrocher du mur, quelque chose tomba de sa main et un très très vaste écran de fumée envahi la place.


- Crevez ! bande de chien.

Ces armes tiraient l'une et l'autre à rythme régulier. Les silhouette s'écroulaient sans comprendre comment et sans savoir où tirer. Une balle effleura son bras et il retint un cri qui pourrait le trahir. Il se mit à courir en tirant à droite et à gauche avec ces armes et quant à ceux qui se retrouvait devant lui il les mordrait comme jamais. c'est ce qui arriva au pauvre soldat passant par là, son cou se mit à saigner abondamment et Jiro l'abandonnant à son sort continuant ces rafales de tous les côtés. Ce nuage de fumée se souleva enfin et il aperçut Kirua qui coupait les tête comme si une guillotine était soudée à son bras, à sa hauteur il firent militairement du dos à dos et cette position plus confortable leur assurait une meilleur attaque et une meilleure défense, mais même avec cela, ils ne tiendrait pas. Néanmoins ils pourraient parler un peu de cette manière.

- 89.
- ... 87.
- Je crois qu'on arrive au bout, pas vrai ?
- Ah bon, et où est passé ce Jiro sauvage que je n'ai jamais connu ? Je t'apprendrai que la famille des Okami n'est pas célèbre pour rien, à l'occasion fait des recherches sur tes origines.

*S'il en a le temps.*

Le cyborg à la jambe de fer se retrouva en l'air à plonger droit sur eux et Jiro ne trouva pas le temps de lui répondre en effet. sautant à son tour il attrapa le commandant à la volée et l'écrasa au sol. Ces armes se pointèrent sur la gueule de ce fonctionnaire pourri et il sentit décoller avec un mal de chien à l'entrejambe, son vol plané fut tel que la chute ne fut pas si rude. Explication. Dépassant la hauteur des toit il se retrouva perché et tomba alors de cinquante petits centimètres. Puis il frotta le sol sur plus de deux mètre et se releva totalement rouge sur le corps.
Il se releva et ne voyant personne il prit le temps d'examiner la situation car de là où il était ce ne serait pas un luxe. Son cousin lui avait dit cette phrase bizarre et c'est là qu'elle lui explosa à la gueule.
Il vit des Kirua partout et les personnes ciblées s'écroulèrent les unes après les autres et cette manœuvre il l'a compris parce qu'il l'avait déjà vue une fois, c'était peut-être bien la plus dangereuse de toute. Au bout d'un moment tout ça s'arrêterait pour laisser place à un chaos sans nom. Les yeux de Kirua il les reconnu pour avoir eu de nombreuses fois les même. de la fumée quittait son corps et sans doute que son sang faisait des bulles rebelles énormes en lui, il devait mourir littéralement, de chaud. Un petit sourire et de son côté il raviva le visage de sa mère souriante, ce dernier souvenir déclencheur qu'il haïssait. Ces yeux devinrent rouges à leur tour.

Kirua qui semblait contenir 100°c annonça en tant que déclencheur de toute cette connerie.


- Commençons...
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Okami Jiro

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MessageSujet: Re: Parce qu'il y a des jours...   Parce qu'il y a des jours... Icon_minitimeMer 11 Nov - 15:54

Kirua sentait monter en lui une chaleur douloureuse et destructrice et la fumée quittait son corps comme dans un four à pain. C'était douloureux mais ce devint vite et surtout incontrôlable. Les flammes recouvraient son corps et tous ces habits prirent feu en très peu de temps. Un homme de feu le remplaçait à présent, sa lame rougie violemment et ces ennemis n'étaient plus coupés mais fondus au contact de cette lame qui était chaude au point de pratiquement en fondre. Un moindre contact les brulait, les faisaient prendre feu et une très très grosse masse de feu pris largement sa place au milieu de la place. Il avançait à pas lent et faisait fondre d'un simple contact, il lui semblait que les toucher d'un doigt les feraient mourir t même si ce n'était pas tout à fait ça, cela s'en rapprochait. Les flammes à défaut de le consumer l'épargnaient et le protégeait et dans son cou son tatouage avait prit la teinte de ces yeux et s'évaporait bien que très lentement. Il s'élança faisant cramer une allée de soldat et s'élançant en l'air il se mit à tourbillonner et le feu le suivit dans une tornade immense et composée à 100% de feu pur souche, les personnes autour furent consumées sans pré-avis. Ils disparaissaient à mesure que la tornade les étouffaient. Lui ravageait tout sur sons passage et pendant un moment n'eut même plus conscience de ce qu'il faisait là. Les gens mourraient autour de lui et des maisons prirent feu, les gens évacuaient en urgence et lui s'en foutait comme s'il avait perdu toute son humanité comme si ces flammes faisaient s'évaporer toute gentillesse et compassion.
Jiro regardait le spectacle du haut de son toit et opérait sa propre transformation, il sauta du toit avec ces armes braquées vers le bas. Ils ne purent que regarder.


- J'ai enfin compris !

Les balles fusèrent vers la masse en dessous et les soldats furent tous perforés de toute part et lorsqu'il n'eut plus de munitions il lança ces balles dans la foule dans l'espoir de causer quelques fractures du crane. Il retomba sur une pile de morts et ces yeux toujours aussi rouges s'accompagnaient maintenant d'une masse corporel énorme et des poils recouvrèrent bientôt la totalité de son corps. Haut de trois mètres, très large de corps et des griffes et des dents très tranchants. Mais comme pour Kirua dans son dos son tatouage s'évadait comme consumé doucement.
les gens qui le touchait crevait ou bien finissaient évanoui mais alors qu'il pourchassait sa proie c'est ce pied de métal qui allait poser problème.
Ce gars avait plein de cicatrices sur le visage, lame, flamme et même impact de balle apparemment il s'était tiré de pas mal de situations pour être arrivé jusqu'ici et c'était sans compté sur cette jambe de métal surprenante, jamais il n'avait vu ça mais fallait pas être érudit pour savoir que le contact de cette jambe sur lui n'allait pas faire grand chose à la base ce n'était que du métal.
Fait chier ! Les morts tombaient de tous les côté en l'effleurant et lui courait à une vitesse incommensurable vers ce chef de guerre qui avait tué l'homme au fouet et rien que ça lui faisait mériter la mort, la deuxième chose c'était qu'il avait une sale gueule. Un bond impressionnant l'amena directement à sa cible et comme prévu ce pied puissant et rapide vint lui heurter la mâchoire le faisant reculer de quelques pas bien que sa masse soit importante.
Ces pattes arrière lui firent retenter de le toucher, rien que de le toucher autre part qu'à son pied droit. Mais à chaque fois sa tentative fut veine. Et sa mâchoire se mit à saigner beaucoup et ruisselant, le sang coagulait sur les poils de l'animal mi humain. Il n'avait pas vraiment le choix mais après réflexion il eut une idée, peut-être stupide où peut-être pas. Il saisit un homme qui mourut de suite dans sa main et le lança en direction du feu.
La tornade prit fin et kirua se stabilisa. Le corps arrivait sur l'homme de feu et il n'eut que peu de temps pour comprendre le but recherché. Son pied vint percuter avec force le cadavre et celui ci ayant prit feu traversa la foule en dégommant tous ceux qui se trouvaient sur le passage, le commandant se décala sur la droite et le corps passa à quelques centimètre de lui, puis quelques secondes s'écoulèrent et un second boulet humain fit un trou dans la foule. Le chef n'eut qu'à peine le temps de l'esquiver et le troisième l'emporta loin derrière laissant la faille recherchée par Jiro. Un bond vif et son pied prit la direction de son adversaire, celui ci se retourna en l'air et tendit sa jambe de métal, malheureusement pour lui ce n'était pas cette jambe la qui était visée. Le pied du loup garou dévia pour venir frapper la jambe gauche. Un bruit sourd et une douleur vive le projeta lui en arrière tendit que le colonel souriait.


- Tu es faible.

Kirua accourait vers son cousin pour lui venir en aide et étrangement, celui ci fit de même, des lignée de cadavre les suivaient et les balles ne parurent même pas les faire souffrir. Juste des corps qui s'effondrent. Chacun su ce qu'il avait à faire et Jiro ne bougea pas de là où il se trouvait, seul Kirua continuait sur son chemin de feu et filait vers le commandant tant convoité de Jiro. Un tourbillon aurait suffit. Seulement c'était pas le but. C'était pas cette fin là qui devait se produire. Une vague de chaleur fit s'écarter tous les gêneur et dans ce qu'il y avait de place il n'y avait plus que l'homme métallique et Kirua. Il bondit et le commandant Fidèle à ces jambes fit une pirouette pour se retrouver sur les mains, Kirua n'eut qu'à prendre l'une des jambe pour qu'elle brule sauvagement son propriétaire, le commandant perdit l'équilibre et son attaquant prit l'avantage comme il venait, il se remit au sol et frappa de sa jambe de feu le torse robuste qui se présentait. Il décolla de plusieurs mètres et le signal fut lancé.
Jiro avait pour sa part plus de soucis à se faire mais sa durée de métamorphose allait prendre fin et il n'en était pas question, pas avant la mort de ce cyborg rouillé. Les uns sautaient sur lui et trouvaient la mort, les autres prenaient le risque de lui tirer dessus et trouvait la mort, debout sur sa pile de victime, plus personne ne faisait rien pour lui barrer la route.
Lors du signal son bond fut si spectaculaire que les plus proches vacillèrent et Jiro pour sa part arriva très vite à la hauteur de son véritable ennemi. Sous lui il pouvait voir son cousin qui arrivait au bout de ces forces. Reprenant au même moment leur forme humaine, Kirua lui cria le plus fort qu'il pu et donc parla pratiquement normalement.


- 297
- eh ! Je ne perdrais pas!

Bien qu'humain sa main avait encore assez de force pour frapper sans retenu le visage humain du commandant déjà étourdis. Propulsé vers le sol un cratère bien que minime se dessina et le précédemment loup-garou s'écrasa aux côtés de son cousin et de sa victime, léthargique. Rien qu'un cyborg détruit et deux corps nus, les dégâts serait presque minimes si ce jeu n'avait pas fini sur une égalité.
Toujours est-il que leurs tatouages n'avaient plus la même ampleur, il avaient rétrécit.
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Okami Kirua

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MessageSujet: Re: Parce qu'il y a des jours...   Parce qu'il y a des jours... Icon_minitimeMer 11 Nov - 22:05

Les jambes trainent souvent lorsqu'on traine les prisonniers. Les graviers arrache peu à peu la peau sensibles de faibles talons. Toujours des manuels pour se charger du travail du peuple. En haut de la hiérarchie siège le dirigeant d'une organisation si grande, divisée que les gens s'y perdent. Un piège qui vous étourdis et vous fait pensez que le système est en fait le bon. Non.
Les escaliers sont blessés et tâchés de sang. Chaque marche, chaque tâche est un petit caillou qu'aura laissé le petit poucet, dans cette histoire personne ne viendra aider les héros. Sachez que les contes de fée sont une réalité, simplement, de tristes réalités. Aucun de ces contes n'a connu sa fin. Au moins les petits enfants n'eurent pas à pleurer la véritable mort de Ancel et Gretelle.
Le froid de ce château a fait se raidir les os les plus bouillants, ça pue la mort dans chaque recoin. Le froid est une seconde nature lorsqu'on connait les gens qui y habite. Alors que leurs corps nus sont trainés sans délicatesse aucune le bâtiment glacial rendent ces corps purs et symbole d'Adam, bleutés et durs comme la pierre qui fait se tenir les parois.
A l'extérieur l'air est plus doux. Odorant. Apportant l'odeur de vautours ou de cadavres desséchés. Probablement un peu des deux. Les esclaves soupir et pourtant, inconscients de ce qui est en train de leur arriver. Marre de porter ce fardeau. Un bras comme simple liaison c'est maintenant la silhouette entière qui est trainée sur le sol terreux et rugueux. Le second l'observe, puis l'imite. On charge deux sac à patates dans un camion en direction d'une pièce. Cette pièce aura, des murs, des chaines et des barreaux.
Au bas du donjon on retrouve l'air glacé du château. Cet air froid dont les plus abjectes occupants de cet endroit se nourrissent pour insensibiliser leur cœurs. Trainé dans des escaliers est une bonne méthode pour insensibiliser des corps par contre. Les leurs bien que inconscients seraient à leur réveil lointain bien abîmés. *Chut. Une bribe de conversation, les gens parlent souvent lors de gardes longues. Les gardes font de longues rondes dans la prison. Leur conversation hante les lieux comme un habitant.


- ... disent qu'ils auraient attrapés des bandits recherchés depuis longtemps.
- Oui mais les....

Fin du voyage. On accroche les ennemis publiques. Ces chaines clic* comme un son de désespoir et le métal froid vous paralyse. Une fois attachés on leur offre des torchons pour se couvrir. A leur pieds. Pourtant ils sont attachés. C'est bien cruel. Les soldats font demi-tour, l'un s'en va sans demander son reste et l'autre ferme la porte, et la clef tourne dans la serrure et de l'ultime bruit naquit le silence.

~ 2 nuits et une journée ~


Entre des paupières toutes justes réveillées un soldat se redresse. Ce geste l'aurait alerté. Il s'en va sans se presser les laissant seuls. Le noir est presque total. Une torche est accroché plus loin sur le mur d'en face, elle est soudain très belle. La conscience est une mémoire vive et les souvenirs peuvent parfois être flou, peut-être par exemple après avoir cru à sa mort. Un courant d'air le frigorifie. Un regard à ces pieds lui fait penser que ce torchon aurait pu lui servir. Ces chaines qui le porte à la place de ces jambes endolories sont gênantes. Où est cette bague sacrée ? Dérobée. Les soldats sont fourbes et avides d'argent et de bijoux. C'est un prison !

- Que... Qu'est-ce que je... fais là ?

-J'ai faim... et soif. Très soif. J'ai froid.

- Qu'est-ce qui m'arrive ?!
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MessageSujet: Re: Parce qu'il y a des jours...   Parce qu'il y a des jours... Icon_minitimeDim 15 Nov - 14:53

- Eh calme toi !

J'entendais la voix de Jiro je continuais de crier pour qu'on me libère qu'on me laisse en paix. Si on y regarde de plus près ce n'était pas nous les coupables mais eux, qui avaient lancés les hostilités. Pourquoi on se retrouvait là, ce combat était gagné d'avance à partir de l'instant où ils se sont amenés cinq cents fois plus nombreux qu'eux. C'était peut-être trop facile de rejeter la faute sur quelqu'un mais le seul constat que cet affrontement avait clairement montré c'était que cette femme était prête à tout. Le sens de l'honneur, légalité, la justice tout ça elle s'en foutait bien. Moi, je m'en fichai peut-être plus qu'elle seulement je gardai ça pour moi. Shigeko se servait du fait qu'elle se fichait de tout pour arriver à ces fins.
Le dégout s'emparait de moi et ma bouche s'emplissait d'une substance invisible au gout affreux de la défaite, elle nous avait eu et désormais notre vis tenait entre son index et son pouce qu'elle prendrait soin de refermer lentement j'en suis certain.
Jiro n'avait pas bougé pendant que je criai en étalant ma détresse, parce que sans ma bague je savais que je n'arriverai à rien, je paniquait et lui s'en foutait. Normal ces pouvoirs sont toujours là et puis la prison il connait.
C'est plus tard dans la matinée qu'il se réveillera et surgira de ces pensées en entendant une voix hautaine et féminine. Jiro sera toujours le même et lorsqu'une jeune fille aux cheveux verts tombant en cascade se présenta devant eux associé à son visage parfait on eu droit à deux versions différentes des choses. D'abord la mienne, radicale et sans détour qui consistait à crier, crier et encore crier. Je n'avais plus que ça alors je faisais savoir que j'étais là, pour qu'on ne m'oublie pas.


- Bande de.... Détachez moi ! Enlevez moi ça chiens de Shigeko !

Le jeune femme m'observait, elle était très jeune en fait, quelque chose comme dans leur âge. Ces yeux émeraude avait quelque chose de naturel, comme un elfe mais à l'allure humaine, aux oreilles tout ce qu'il y a de plus normales. Elle ne rit pas mais sourit, amusée par ce spectacle réjouissant et ayant déjà entendue parler des okamis elle était au courant pour cette hostilité envers sa dirigeante.
La seconde version fut plus surprenante et pour le moins déconcertante pour cette femme qui tentait désespérément de garder son calme et son sérieux, Jiro avait un certain style c'est sur mais dans ces propos les gens trouvaient toujours surprenant qu'il ait pensé à des choses aussi étranges. Embarrassés et surpris ils répondent pour la plupart par un silence éloquent et qui les faits réfléchir.


- Vous êtes si belle, je veux passer le restant de ma vie à vos côtés, allez s'il vous plait, je serait aimant et serviable et galant aussi, et pis si on a des enfants je...

- Merde Jiro ! Tu comprends pas ce qui se passe ?!

- Je vous aime.

- L'enfoiré....

Le plus bizarre dans tout ça c'est qu'elle l'avait regardé tellement longtemps sans rien faire que c'en était gênant, quand à lui dans son bonheur artificiel il planait à cent à l'heure et la seule chose qui occupait son esprit apparemment c'était cette femme inconnue. Elle détourna les yeux et peut-être que l'on pu apercevoir une quelconque coloration sur ces joues, le seul qui ne l'avait pas remarqué apparemment c'était Jiro lui même. Complètement à l'ouest.

- Détachez les.

Y avait bien vingts soldats derrière la porte mais un seul vint détaché leur chaines, sous bonne escorte de toute façon, avec ou sans chaine on était coincé. Jiro accourut comme s'il ne voyait pas la garde jusqu'aux pieds de cette elfe, complètement barré et là, il entendit les paroles les plus affreuses de toute sa vie. Son corps s'écroula au sol comme une flaque d'eau.

- Même pas en rêve !

Il pleurait vraiment ce con. De mon côté j'étais un peu compatissant quand même. C'était mon cousin et je savais très bien comment il était avec les femmes, sauf que là c'était rude, il était pas laid et pas méchant alors en général, soit elles acceptaient soit elle refusaient en douceur, mais là... J'ai honte rien que d'y repenser car cette fois là je le reconnais, j'ai ris de son malheur, un peu. Deux soldats le prirent bras dessus bras dessous et le "trainèrent" littéralement sur toute la descente des escaliers. Où nous allions je n'en avais aucune idée mais je n'allais pas rester comme ça et attendre de me faire remettre en cage ou pire me faire tuer. Ma tête bouillonnait à l'intérieur de mon crâne et quand m'apparus la solution, j'en conviens, c'était dangereux mais pas infaisable. Pourvu qu'ils y croient. Les soldats marchaient en régiment et l'un d'eux me talonnait, je stoppais net, saisis son épée et prenait la tête pour mettre la lame sous la gorge de la commandante en la retournant face au groupe de mercenaires. Pétrifié et confus. Je dis avec une certaine fierté cette phrase culte que je voulais dire depuis un certain temps.

- un mouvement et elle meurt.

Jiro, c'était défait de son escorte et marchait tranquillement vers moi avec un sourire béa, derrière moi j'avoue ne pas y avoir pris garde mais cette fois là; il m'a véritablement choqué. Un coup de pied monstrueux me décolla le genou et je m'écroulais au sol en gueulant, l'arme tomba et la femme s'extirpa sans problème. jiro m'observait calme et pratiquement content de lui et tout ce qui m'ait venu à l'esprit ce fut.

- Mon pauvre jiro, t'es grave atteint.

Mon dernier souvenir c'est son poing qui m'arrive dans la gueule.

- Merci.
- Mais de rien mademoiselle.
- Mais ça ne change rien !

*sanglots.*
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Okami Kirua

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MessageSujet: Re: Parce qu'il y a des jours...   Parce qu'il y a des jours... Icon_minitimeSam 28 Nov - 13:36

Tout comme la veille je m'éveillait dans cette prison froide et ténébreuse. Les mains nues maintenues par des chaines glacée dont je me trouvais bien en peine de me débarrasser. La veille mit un certain temps à me revenir en mémoire et les questions vaquaient en moi comme des milliers de canots sur une petite rivière misérable. Il me sembla que chacune d'elle apportait sa part de flou et cette pensée me fit de plus en plus hébété. J'étais stupide de ne savoir répondre à aucune d'elle. Mes jambes avaient gagnées en bleuté et je sentais les fourmis les rendre insensible, elles me pesaient si bien que je laissais les chaines me distorde les avant bras, laissant ce poids à qui le supporterait.
Le temps s'écoula et la notion de celui ci m'étais inconnu, j'en étais indifférent, je errait dans cette prison comme un esprit tranquille et reposé. Dans ma torpeur évidente je songeai à finir osseux dans cet endroit. Mourir emprisonné par l'ennemi me parut tout à coup une fin bien plus honorable, que je ne pensai. Un long moment passa. Je ne bougeai pas et sans m'en rendre compte je laissait ma respiration aller à son rythme, si bien qu'il m'arrivai de ne plus respirer par mégarde. Tant de calme dans mon corps me rendait presque nerveux. après avoir dormit d'un sommeil tourmenté je sentais que je me laissais aller cette fois ci à un sommeil bien plus confortable. Mes rêves fussent ils en fait des cauchemars, qu'importe. Ce fut ce bruit particulier qui sonnait comme une triste mélancolie en mon fort intérieur. En tout ce temps que j'avais passer à ne rien faire dans une envie d'oisiveté incontrôlée j'en avais oublier le monde qui continuait autour de moi. J'y ai réfléchis, peut-être que Jiro avait finit par retourner en prison lui aussi. Ce traitre n'avait que ce qu'il méritait. Pour lui je ne ressentais ni pitié ni rien d'autre d'ailleurs. Une plainte féminine retentit à mes oreille comme si elle lui chuchotait quelque message au creux de l'oreille. Ma tête pivota par curiosité.
Cette jeune femme très maigre avait l'air d'une pauvresse dans cette guenille si basse qu'elle ne lui servait que de grand tee-shirt. Que dire, sa tenue à lui était comme la première fois inexistante, gisante à ces pieds. Un bruit très légers, si petit. Ces frêles poignets se séparèrent de ces chaines et elle s'en alla en silence, comme emporté par le vent à un millimètre du sol humide et froid. Comment avait elle pu retirer ces chaines, la question ne lui parut pas assez important pour être posée, tout ce qu'il désirait c'était sortir à son tour. Ce sentiment de désespoir laissait place à l'envie irrésistible de s'évader. Peut-être l'y aiderait elle.


- Attends... pourrais-tu... m'aider ?

Ma voix était faible, saccadée, comme je n'avais parlé à personne depuis un moment. Ma langue me parut bien lourde tout à coup. Sa tête me regardait sans que je puisse m'en assurer. Dans ce noir je ne pouvais me fier qu'à des choses très proches de moi. Mon cœur battait soudain à tout rompre, empreint à un stress incertain comme si je pouvait voir à travers ce visage sans forme quelconque qu'elle hésitait tout à fait à me sortir de là. Elle s'approcha de moi très lentement et se hissant sur la pointe des pieds atteignit la serrure de mes chaines. Son visage tout proche qu'il était d mien je pouvais sentir son haleine froide et fatiguée, comme si respirer lui était pénible. Je ne sais à quoi pouvait penser la mienne, peut-être était elle similaire. Un cliquetis pareil au premier se fit sentir et comme je m'affalais sur le sol contraint de me porter de nouveau je sentait mes cuisses gelées comme paralysées par cette jeune fille. Sans un mot elle s'approcha des barreau de la prison, elle flottait toujours comme une ombre légère. Me redressant à l'aide du mur je voulais la remercier de ce qu'elle venait de faire pour moi. au lieu de ça je la regardais faire une chose tellement étrange que je me retrouvais bouche bée tel un idiot.
Très souplement elle se faufila entre deux barreau pourtant assez serrés les uns sur les autre et devant une telle finesse, je me trouvais bien embêté, sachant que même l'un de mes bras ne parviendrait pas à passer, faute de muscles. Ma nudité me rendit soudain bien rouge, comme une tomate, je sentait la chaleur implorer sous mes joues tellement fortes que je voulais les laisser passer à travers ce mince épiderme qu'était ma peau. Prenant le bout de tissu à mes pieds je fis d'un geste le tour de ma taille avec et bien que se fut assez petit je parvins à le faire tenir autour de ma taille.
Je regardais face à moi et je ne vis personne, m'élançant contre les barreaux de cette prison mes mains se mirent à tenir fermement deux d'entre eux. j'étais frigorifié et pourtant je n'y pensai plus. Tout ce que mon être désirait à présent c'était quitter cet endroit maudit. Je m'écriai presque sans réfléchir.


- Ne partez pas, je vous en prie !

Le silence m'écrasa de tout son poids et je sentait mes jambes tressaillirent devant une pression pareil, il ne la connaissait ni d'Eve ni d'Adam et pourtant elle lui paraissait être une chance divine pour sortir d'ici. Pour la première fois il put entendre ces pas, aussi légers qu'ils puissent être ils étaient là, de plus en plus présents. Cette silhouette si mince l'avait entendu supplier et avait dénié faire demi-tour et même si cela me parus une attitude bien étrange, je priais rapidement le seigneur d'avoir bien voulus m'accorder la clémence de cette femme. Les torches accrochées au mur avaient eut vite fait de l'habituer à une lueur suffisante et tandis qu'elle se tournait face à lui il lui découvrait des traits parfaitement dessinés. Mon regard eut vite fait de me crier cette beauté des cieux, pourquoi se retrouvait elle ici ? Son regard sévère ne me laissa pas le temps de m'étendre d'avantage sur le sujet. Elle m'incita rien qu'à ce regard à parler promptement.

- Belle demoiselle, ne pouvez vous rien faire pour le pauvre homme que je suis ?

Inexpressive qu'elle était elle ne mit pas longtemps à répondre et cette voix si claire, si belle lui parut dénué d'un quelque chose sur lequel je n'arrivai pas à mettre un visage. Ce fut bref et sans détour, l'intimant de répondre vite lui aussi.

- Que feras-tu pour moi ?
- Ce que vous me demanderez, pourvu que tout ceci prenne fin.
- Deviens mon esclave.

Je m'étais préparer à répondre très vite si bien que j'avais commencer à acquiescer lorsque je me rendis compte de ce qu'elle me demandais. Esclaves ? En quoi serais-je plus libre dans une prison que esclave à l'extérieur de celle ci ? Quelle personne redoutable, soudain sa beauté m'apparut comme un trésor de souffrance et son attitude tranchante et décisive. Le choix me parut injuste mais le pour, le contre, je n'avais pas le choix.

- très bien.Acquiesçai-je doucement.
- Fais le.
- Comment ça ?
- Ce par quoi tu perdras ton honneur.

J'ouvris des yeux surpris sur cette jeune femme qui me semblait soudain bien intéressante et beaucoup plus intelligente qu'au départ. Très peu de gens faisaient appelle à cette "chose", peu de gens y font appelle car peu de gens le respecte mais la vérité c'est que c'est le plus beau serment que dieu ait créé en ce monde. Pour certains en tout cas. Aucun danger quelconque à le rompre, seulement lorsque l'on brise ce serment la nouvelle devient mondial. Le monde entier est au courant, s'en suit deux choses. Le coupable de ce crime est rejeté par tous sans exception et son honneur est décimé. Toute vie quitte son âme il est condamné à errer et gagne un séjour pour les Lymbes, dit on. Jamais de sa vie il n'y avait eut recours et le concernant il avait encore plus à perdre, son titre de "comte" dans sa famille, les Okamis.
Quelle femme redoutable, le dernier à l'avoir fait a finis par céder à ce que l'on racontait et qui plus est cela remonte à plus d'un siècle maintenant. Dans la bibliothèque réside l'un des seul exemplaire à parler de ce rituel et étant jeune il l'avait bien lu au moins cinq fois. Un serment mortel mais pour le moins captivant. Je connaissait ce rite mais ne savait pas comment elle pouvait savoir que je le
connaissait effectivement. Passant mon avant bras entre deux barreaux j'attendis que la guillotine tombe pour rester ensuite en suspens toute ma vie.
Elle lui saisit fermement l'avant bras et s'avança vers celui ci la bouche grande ouverte. Ces dents s'écrasèrent si fermement sur sa chair que retenant un cri les larmes perlèrent à son visage. Kirua n'avait pas vu les choses sous cet angle, c'était vraiment douloureux. Pendant une très longue minute elle laissa sa marque et la douleur endolorie finalement son bras. Le sang emplissait chaque marque de dent et pourtant elle n'y avait pas gouté, le principe n'étant pas vampirique. Soulagé de reprendre possession de son membre le jeune homme attendit patiemment sa délivrance. Lui retirer ces chaines pour lui en attacher des nouvelles. Quelle idée stupide. Elle retira délicatement une très petite pique de faire dissimulé sous ces longs cheveux bruns. De la même façon que pour les chaines, la porte céda.
Il sortit.


- Porte moi sur ton dos.
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Okami Kirua

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MessageSujet: Re: Parce qu'il y a des jours...   Parce qu'il y a des jours... Icon_minitimeSam 28 Nov - 14:40

Il avait perdu tout droit et toute dignité. Sur son dos perché la silhouette de sa maitresse et de celle à qui il devait probablement la vie. Ici tous les murs se ressemblaient et pourtant il courait très vite en suivant les ordres de sa dirigeante, puisque c'était son débiteur d'une façon très spéciale aucune chance de faire autrement. Ces pieds allait plus vite à chaque mot qu'elle prononçait et pour sa part cela devait faire bien une heure qu'il n'avait pas ouvert la bouche. Toutes ces pierres pareillement taillés, toutes ces torches brûlées parfaitement et tous ces barreaux similaires, agaçant. Elle atteint finalement ce qu'elle cherchait depuis apparemment le début. Une meute de gardes qui se constituait de trois personnes. Ils s'approchèrent arrivés à leur hauteur elle lui ordonna.

- Arrête ! Pose moi !

Il s'exécuta sans poser la moindre question. Les gardes les regardèrent, incrédules. Pourtant c'est certain qu'ils étaient découvert. Des lianes visqueuses et blanches se détachèrent des murs pour prendre leurs armes aux soldats. Engouffrant par la même occasion celles ci dans les profondeur du mur. C'est vrai qu'il lui fallut un certain temps pour se rendre compte du but de la manœuvre, elle ne fit qu'un geste vers les soldats et leurs ordonna tout à coup de frapper Kirua. Pauvre évadé qu'il était. a sa grande surprise ils acceptèrent et avec un regard vide se mirent à le frapper très, très fort. Quelle cruauté, rare de nos jours pensa tout à coup le jeune homme qui prenait coup pour coup. Elle mettait à l'épreuve sa loyauté et évaluait le prix de sa loyauté. Les trois hommes tapaient à rythmes réguliers dans ces cotes, sa tête et ces jambes. cédant bientôt à ces assauts répétés auxquels il ne pouvait réagir sans l'ordre de la jeune fille, il s'écroula. Ils ne cessèrent pas de le taper et lui ne tentait même pas d'esquiver ou de se protéger. c'était là le double tranchant de son pacte. Tout le condamnait et elle se mit à dire d'une voix forte.

- Tuez le !

Les coups redoublèrent d'intensité et de force, plus rapides, plus puissants, il le sentait et la force de ces hommes sembla être optimisé au maximum. sans y réfléchir il se focalisa sur un objet brillant. Si familier qu'il pouvait presque l'effleurer de son esprit. Sa bague ! Elle pouvait aisément l'aider à se sortir de l'étreinte de cette femme et de ces mercenaires. Son bras du lutter pour ne pas s'emparer du bijou jusqu'à ce que l'un des homme finisse par le casser. Mourir avec honneur. Sa tête le faisait souffrir et de toute façon son destin sembla scellé. Se laissant aller à l'inconscience il sentit une léthargie puissante l'envahir. Puis elle le fit sortir de se laisser aller par le simple mot qu'il interpréta pour lui.

- Défends toi !

D'un seul coup il stoppa un pied encaissant deux autres coups. Son bras valide l'aida à se redresser et d'un coup de pied puissant il balaya un des garde qui l'agaçait. Dans la confusion ces deux zombies s'arrêtèrent, assez longtemps pour qu'il en morde un et récupère sa bague. Le mettre à sa main inerte ne fut pas chose facile mais il y parvint à grands renforts d'esquive et là, tout bascula. Plus de gars à tabasser. Disparu. Pas totalement. La jeune femme parut très étonnée et bien que indifférente ces yeux la trahir sans difficulté. Derrière les deux soldats au fond, Kirua siffla fort pour attirer leur attention. Seulement désormais le droit de se battre lui avait été conférer et d'un air particulièrement sauvage il fit faire une rotation au premier garde, si puissant qu'il percuta le second qui le suivait de près. Tout passa très vite, les deux corps projeté en l'air passèrent au dessus du troisième toujours au sol et il partirent en direction de sa maitresse. n'ayant pas l'ordre de la protégé il ne comptait point les empêcher d'atteindre leur cible. L'ayant très vite compris elle dit d'un ton condescendant.

- Protèges moi !

sur ce il disparu à nouveau et la seconde suivante il se trouvait devant elle, faisant barrage avec son corps. Un puissant coup de son bras valide finit d'achever les deux corps en apesanteur, il partirent dans la direction opposée et s'écrasèrent sans ménagement pour aller heurter le mur d'en face. Le troisième apte à marcher dut mourir, puisqu'il fallait en arriver là.
Derrière le soldat il se retrouva et d'un seul bras il le prit par le dos et le suréleva au dessus de sa tête. Empoignant fermement la tête du garde il l'entraina vers le sol avec une force terrifiante.


- Arrête !

Peu de centimètres avant le sol le garde fut maintenu et perdit connaissance. Kirua le posa tranquillement par terre. Retournant auprès de sa dirigeante. Face à elle ensanglanté de tous les côtés, un bras ballant il ne dit rien. Elle lui demanda de la porter et il se retourna pour lui offrir son dos. Elle refusa et décréta vouloir être portée différemment. Elle prit place sur l'une de ces épaules et utilisa son bras utilisable pour poser ces pieds délicats. Il voulut courir de nouveau mais une douleur fulgurante le saisit un peu partout, son genou fléchis et il s'affala au sol. Un genou à terre il grimaça sans le vouloir puis elle lui dit sèchement.

- Cours ! Raahl !

Le mot qui suivait cet ordre lui donnait quelques privilèges momentanément, dont celui de parler. Mais les ordres devaient toujours être suivis à la lettre. Il brisa le silence pour connaitre simplement mieux celle qui l'avait enchaîné.

- Gente dame, comment devrai-je vous appeler ?
- Mira
- Comment êtes-vous arrivez là ?
- Ça ne te concernes pas.
- Êtes-vous lié à quelque personne susceptible de vous aimer ?
- Tu n'as pas besoin de le savoir.
- Que comptez-vous faire de moi ?
- Mon chien, mon garde, mon esclave. Comme il me plaira.
- Dans ce cas je pris madame d'être indulgente.
- N'y compte pas.
- Quel âge avez-vous ?
- Pose moi.

Il s'exécuta avant de prendre une claque résonnante et affreusement douloureuse. elle grimpa à nouveau et il reprit sa course, elle lui dit.

- Il est des questions que l'on ne pose pas.
- Pardonnez-moi. Où va-t-on ?
- Tu le saura le moment venu.
- Combien de temps me garderez-vous ?
- Jusqu'à ta mort, pauvre petit être.
- Vous ne m'aimez pas ?
- Non.
- Pour quelle raison ?
- Tu es mon esclave après tout.

Kirua tourna au coin d'un couloir s'en comprendre pourquoi elle ne l'aimait pas. Cela ne lui parut pas une raison suffisante. Glissant sur le sol d'une jambe qui se laissait allez il se rattrapa à un mur pour ne pas tomber et continua comme si tout allait bien.

- Avez-vous une famille ?
- Bien sur, que crois-tu misérable !
- Elle vous manque ?
- Tu n'as aucun besoin de savoir ça.
- Puis-je aller me libérer de cette furieuse étreinte que me fait subir ma vessie ?
- Non.
- Vous êtes très belle, d'une beauté rare que je n'avais encore pas vu en une femme. Un jour je vous épouserai. Décréta-t-il.
- Pose moi.

Il la posa à terre et prit une seconde gifle qui avait beaucoup plus d'impact que la première. Elle l'escalade à nouveau et s'installa comme il se doit.

- Il est des choses qu'un esclave ne doit pas dire.
- Il est des claques qui ont un gout exquis. Renchérit il un sourire aux lèvres.
- Je ne vous épouserai jamais.
- les rêves sont à la portée de n'importe quel homme, celui ci sera le mien.
- ... quel rêve stupide....
Dis moi, comment t'appelles-tu ?
- Cela vous intéresse-t-il ?
- Réponds. Ordonna-t-elle.
- Kirua, dame Mira.
- Reine, reine Mira.
- Comme vous voudrez, reine Mira.

Devant un mur le jeune homme se vit contraint de stopper pour ne pas continuer et se le prendre, risquer de blesser la jeune reine qu'elle se prétendait. Elle lui dit d'un ton décidé.

- Sors nous de cet endroit.
- Vous êtes très légère, ma reine.
- Vaktor !

Sur ce mot il redevint le jeune homme muet qu'il était condamné à rester. Il disparu avec elle et quand ils se retrouvèrent sur la terre ferme, ce fut dans un champ face au village.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il y a des jours...   Parce qu'il y a des jours... Icon_minitimeSam 28 Nov - 16:02

La vessie du jeune homme très vite devenu un cheval de course commençait à lui peser et il faisait de son mieux pour se contenir et pour ne pas se tortiller dans tous les sens. Bien qu'elle fut sur son dos elle ne s'en rendit pas compte et elle avait juste choisit de le faire galoper jusqu'au village où elle avait un compte à régler avec un certain Farek. Poivrot qui avait prit racine dans une certaine taverne au sud du village de Belmar. Du coup contraint et forcer Kirua se donnait corps et âme pour aller le plus vite possible au village et quand ce ne fut plus possible il perdit de l'allure, serrant les dent et zizaguant quelque peu. C'est à cet instant qu'elle choisit d'intervenir et pour une fois en leur faveur à tous les deux. Elle désira descendre alors, il la fit descendre, elle le regarda se démener encore un peu et elle décida de l'autoriser à aller se soulager derrière une arbuste. Le jeune homme sautait d'un pied à l'autre et se demandait ce qu'il allait devenir.

- Vas y !

Le jeune homme fit une révérence reconnaissante mais maladroite et courut jusque derrière ce petit arbuste suffisant à son envie, il retira ce torchon qui lui servait de pantalon, ou de jupe. Puis enfin, il pu se laisser aller à arroser ces quelques plantes. Pas une expression puisqu'il n'en avait guère le droit mais il se sentit soulager et très légers. Quand il revint vers sa rein il avait l'air plutôt content et ayant remit ce qui lui servait à se couvrir elle prit en compte sa propre guenille et décréta qu'ils devaient trouver des vêtements plus aptes à se balader en ville.
Elle grimpa sur son dos et cette fois le jeune homme s'écrasa de tout son long sur son bras cassé et cria si fort qu'elle en eut mal aux oreilles. Elle ne comprit pas tout de suite et lui tapa très fort la tête. Il serra les dents et bascula pour libérer son bras souffrant. Elle lui cria dessus un moment et exigea qu'il la porte. Le jeune homme se releva tant bien que mal et dut faire un gros effort pour rester debout après qu'elle soit grimpée sur son dos. Il courut plus vite que jamais dans l'espoir de pouvoir la poser très vite et par chance ils débarquèrent à moitié nus dans la rue commerçante. sans tarder ils s'engouffrèrent dans une boutique de vêtements, elle se changea longtemps.
De beaux vêtements étaient entreposés mais bien entendu il ne pouvait pas y toucher, elle mit un certain temps et lui resta à observer quelques vêtements que le vendeur semblait ne pas vendre très cher. Ayant pitié il s'approcha de lui avec une tunique mais Kirua ne pu même pas lui répondre. Au bout de une heure elle ressortit avec une tunique élégante et bien cousue, bleue, très belle. Elle faisait un peu masculine mais cela lui allait très bien, une boutique pour hommes c'était pas l'idéal pourtant elle s'en sortait très bien. Elle lui prit la moins chère et s'en alla en disant tout fort au vendeur.


- Nous partons !

Il acquiesça sans rien faire.
Elle dit.


- Raahl.

Il garda le silence durant le peu de temps qu'il mit à se changer en public et une fois habillé, chaussé et décoiffé, il lança la conversation en l'invitant à grimper sur lui. Étrangement ces vêtements l'aidèrent à supporter la douleur et se fut plus simple, se servant du morceau de tissus pour se faire une attelle. Elle lui indiqua la route à suivre il partit tout en parlant.

- Quel est votre pouvoir ?
- Tu l'as vu lorsque j'ai pris les armes des soldats.
- Et pour les contrôler, le vendeur et eux même ?
- Ce n'est pas un pouvoir.
- Vous ficheriez-vous de moi majesté ?
- Pose moi.

Il la posa et ferma les yeux sachant très bien ce qui l'attendait. Une formidable rouste lui fit tourner violemment la tête vers la droite et elle prit la parole.

- Regarde bien, je ne te le montrerai qu'une seule et unique fois.

Pour la première fois il la vit faire une chose particulièrement humaine et curieuse aussi puisqu'il s'agissait de lui. Elle s'attacha les cheveux dévoilant sa nuque et son cou très sensuels aussi bien l'un que l'autre. Ces joues prirent feux dans une émotion qu'il ne pouvait contrôler malgré son serment, elle déposa un baiser de ces lèvres pulpeuses sur le bras malade du jeune homme et une chaleur étrange le parcourut, du bien être et puis une sensation agréable.
Elle lui grimpa dessus.


- Qu'avez-vous fais ?
- Je t'ai ensorcelé.
- Mais...
- C'est une chose que peu d'hommes ont mais que beaucoup de femmes possèdent, du charme.
- Pourtant, j'ai vraiment la sensation d'aller mieux.
- Ce n'est qu'une impression, comme ces soldats qui se battaient pour moi et ce vendeur qui nous as laissé partir sans payer.
- Vous êtes cruelle.
- Oui, mais sache que tu as été plus coriace que les autres.
- sa majesté est bien insensible pour se jouer des sentiments des gens, soit ou non son esclave.
- Je t'en prie, c'est toi qui a juré, je ne te dois rien.

Sur ce il ne dit rien et laissa couler. Enfin arrivés devant la taverne de toute façon il n'y avait plus grand chose à dire, elle descendit et lui intima l'ordre de se taire malgré qu'il soit plus ou moins libre de ce qu'il faisait. Ils entrèrent et furent submergés par l'odeur de vin frelaté et de verres mal lavés, comme une vaisselle qu'on laisserait moisir dans un évier.
A la table du milieu on pouvait voir un gros bonhomme grassouillet qui mangeait comme un porc. Elle ne mit pas longtemps à l'emprisonner dans ces lianes gluantes sortaient des murs. Puis elle dit à l'attention de l'homme prisonnier.


- Comme on se retrouve, papa !
- Ma chérie, déjà en fuite, mais je ne t'es envoyé au bordel que la veille.

Kirua regardait la scène sans bouger, impartial. Puis la lueur d'un sabre posé contre une table attira son attention, il le prit et l'homme à qui cela appartenait voulut se lever, il pointa la lame sur son cou et lui demanda le pistolet qu'il avait à la ceinture, après l'avoir sincèrement remercié il revint à sa place écouté le dialogue incompréhensible à ces oreilles qu'entamaient les deux parents.

- Eh oui, là bas on ne fait jamais de vieux os, et j'ai acquis le pouvoir de te tuer entre temps.
- Comment ça ? Et ta sœur, tu ne t'en soucie plus ? Peut-être sont-ce ces cheveux verts qui lui ont permis de tenir jusqu'alors. Mais le fait est que tu n'as aucune idée d'où elle se trouve, pas vrai ?

Kirua se souvint alors de cette femme tant convoité par son cousin, elle avait elle aussi les cheveux verts et se portait plutôt bien d'après lui. Auprès de Shigeko au moins elle aurait une vie luxueuse. Profitant du "raahl" il posa sur l'épaule de sa maitresse une main ferme et chaleureuse.

- Ma reine, je sais où se trouve votre sœur. Permettez moi de tuer cet homme avant de vous conduire à elle.
- Ma reine ?

Constatant le pouce ensanglanté l'homme rit d'un ton fort qui portait bien au delà des mur de la taverne, littéralement excité par la nouvelle il se laissait aller à l'euphorie.

- Tu dis la vérité ?
- Bien sur puisque je ne suis pas en mesure de faire autrement.
- Dans ce cas, tue le !
- Est-ce vraiment ce que vous voulez ?
- Oui.

Là dessus le jeune homme s'approcha du vieux monsieur gras emprisonné par ces fils solides. il posa un genou à terre et s'inclina respectueusement avant de faire une requête que sa maitresse n'avait pas vu venir.


- Dans la mesure ou vous allez mourir, monsieur, j'aimerais vous demander la main de votre fille, peut-être pas dans l'immédiat, mais comme je n'en n'aurais plus...
- Tais toi esclave ! Contente toi de le tuer.

Le vieil homme rit encore plus fort à cette révélation et dis d'un ton très fort comme pour une annonce public.

- Voilà un jeune homme fort étrange pour se soumettre ainsi à ma fille et la demander ensuite en mariage. La folie t'aurait elle complètement fait perdre l'esprit mon jeune ami ? Oh ! tu ne peux point répondre mais moi je le peux encore mon jeune ami. Considère que je te l'accorde, à condition bien sur de ma mort. Laraq !

Un homme gigantesque avec une très longue épée s'élança furieusement sur Kirua qui affichait maintenant un air serein. Puis il fouetta l'air et cherché des yeux sa cible. Déjà derrière le gros bonhomme qui s'avérait être le père de Mira, Une ligne rouge d'une droiture parfaite découpa ce gros tas de viande de haut en bas tandis que Kirua rangeait cette nouvelle épée à sa ceinture, le pistolet suivit bientôt lorsque dans le thorax l'homme à la lame vit l'impact d'une balle qui avait d'abord traversé la cuisse de son patron. Les lianes se retirèrent et des deux hommes tombèrent raides morts. Le jeune homme rangea son pistolet à sa ceinture et rejoignit sa maitresse qui regardait cette scène avec froideur. Elle dit.

- Porte moi !

Alors il la porta et s'estimant guérit il ôta son écharpe improvisée et quitta cet endroit qui était envahi de l'odeur de la mort. Elle lui indiqua un toit alors il disparu et atteint le toi avec elle perché sur son épaule, elle était toujours aussi légère. Puis il dit toujours sous l'emprise de son libre arbitre.

- Reine Mira, Pourriez-vous épouser quelqu'un comme moi ?
- Pose moi ! Dit elle.

Elle descendit mais cette fois elle le regarda d'une toute autre manière. Posant ces douces et petites mains sur son visage elle l'embrassa langoureusement, c'était une histoire vraiment étrange que celle ci mais elle finissait bien. Bien sur devant ce geste il n'avait pas retenu un air très surpris et sans qu'il soit vraiment agréable il fut surprenant. Il se laissa aller à ce doux baiser et se détacha d'elle. Elle lui dit.

- Brave esclave, je te retire de tes obligations, va où bon te semble et retrouve ta liberté. Ramène à moi mon adorée sœur et alors je consentirai à unir à toi ma vie, jusqu'à l'éternité.
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Okami Jiro

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Parce qu'il y a des jours... Empty
MessageSujet: Re: Parce qu'il y a des jours...   Parce qu'il y a des jours... Icon_minitimeMar 22 Déc - 21:12

La quête de l'éternité est une perte de temps. Même en ces temps il est impossible de vivre avec l'immortalité des divins. Ça, n'existe pas. Un jour dans une prison et le lendemain sur un lit drapé de velours, la pensée sauvage qu'elle est en arrive à se demander l'infinie jeunesse. Le vrai bu de vivre éternellement ce n'est pas vraiment de vivre sans fin, c'est probablement de vivre heureux. Parlons de quête du bonheur. Le bonheur est une chose si spontanée et éphémère qu'il vaut mieux le capturer tant qu'il est là. Le serrer fort contre son cœur et s'en imprégner. Le sentir frémir en soi et alors l'associer à son bien être. Jiro y pensait. Endormis et à demi conscient sur son lit de prince, la veille ne l'avait pour ainsi dire pas quitté d'une semelle. Le mépris de son cousin le hantait et plus encore la silhouette de dryade de cette femme aux cheveux verre. Elle l'avait ramené dans cette chambre à la suite de l'incident et tout ce qu'il avait à faire c'est ne pas partir à moins d'une bonne escorte. De toute façon touché par cette flèche translucide le jeune homme avait perdu la vivacité de la fuite, l'égrainant comme un sablier laisser passer le sable. Très vite il avait fait un choix, devenir de l'ombre de cette belle dame, simplement la suivre.
La porte obstinément close émit un grincement, un être tout à fait extravagant entrant et entama son chant de sa voix hautaine, armé d'un regard condescendant voire dégouté.
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MessageSujet: Re: Parce qu'il y a des jours...   Parce qu'il y a des jours... Icon_minitime

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